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Vovere Votum

2018

Installation in-situ et performance musicale avec un Orgue baroque de 1750

Techniques mixtes et dimensions variables

Evan Bourgeau et Camille Franch-guerra

 

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Vue de l’exposition Vovere Votum, Chapelle de la Visitation, la Providence, commissariat Isabelle Pellegrini

Il existait un tabou de l’infini et la perspective a poussé ce tabou jusqu’à créer un cadre, une norme de perception. C’est à travers cet héritage de la notion d’infini, lié au vide, au néant, invitant aux représentations imaginaires que les artistes investissent la chapelle, questionnent l’annulation des lignes et des formes par la couleur, tout en invoquant l’architecture perspectviste en ce qu’elle contribue, paradoxalement, à donner sens à la notion d’espace. L’installation « Vovere Votum » vient comme un drap que l’on déposerait sur un lit et qui par le recouvrement offre le découvrement d’un espace précis. Les toiles, aux tracés de craie bleue et géométriques et les objets recouverts de terre crue sont une sorte d’anastylose poétique plus qu’archéologique. Comme des ex-voto fabulés, ils dévoilent l’architecture de la chapelle en plus de dévoiler une pensée cosmologique autour de l’objet. entrer, ou sortir d’ailleurs, dans cet espace clos est une expérience intérieur. Afin d’appréhender notre désir d’unité infinie, entre l’immatériel et l’organique, le vu et le caché, l’énonciation et le mystère. La musique joue ici l’illusion du rien pour créer du lien entre le néant et le monde, et dans l’écoute, les origines rythmiques, tonales, chromatiques, trouvent une faille à remodeler. 

extrait texte d'Isabelle Pellegrini

Partenaires de cet évènement  

Le géant des Beaux arts- Départements des Alpes maritimes- Ville de Nice- Centre Culturel de la Semeuse

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